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Participation des Médecins de l’Éducation nationale au parcours de santé TSLA Occitanie

5 juillet 2022

Les MEN de la région ont montré très tôt leur motivation pour collaborer au parcours afin, comme le témoigne le Dr Euverte, MEN sur l’Académie de Toulouse, de « pouvoir donner une réponse immédiate et plus rapide aux besoins de soins et accélérer l'accès aux soins de second recours des enfants ». Ils doivent cependant faire face à des contraintes temporelles majeures en raison du manque d’effectifs et de la multiplicité de leurs missions. Ainsi le Dr Euverte rapporte un manque de temps pour réaliser l’examen clinique complet des enfants (bilan sensoriel, somatique et tests de dépistage), rentrer les données dans le système d’information SPICO et faire le lien avec les rééducateurs ou l’entrée de parcours lorsque c’est nécessaire.

Cependant, la participation des médecins de l’Éducation nationale reste essentielle afin de diminuer les inégalités d’accès aux soins en facilitant l’orientation des familles vers le parcours. En particulier, comme le rapporte le Dr Euverte, certaines familles peuvent présenter davantage de difficultés d’accès du fait de difficultés de littératie (parents allophones ou illettrés) et ont besoin d’être accompagnées dans la compréhension du dispositif, le renseignement des divers documents (questionnaire parental, fiche de consentement) et la prise de contact avec les autres professionnels du parcours. Le Dr Euverte note l’intérêt pour cela de l’annuaire mis en place par Occitadys. Celui-ci est accompagné d’une cartographie des ressources.

Finalement les médecins de l’Éducation nationale adaptent leur participation au parcours en fonction de leurs possibilités temporelles et de la complexité des situations pour lesquelles ils sont interpelés. Celle-ci peut aller d’une simple information et orientation vers l’entrée de parcours à une prise en charge complète de 1er recours avec examen clinique, passation des examens de dépistage des différents troubles et prescription de bilan puis de rééducation si nécessaire. Au total, le Dr Euverte se réjouit de constater « un meilleur accès à de la rééducation et au second recours pour le diagnostic ».

 


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